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Don Pepin Garcia Original Toro Gordo

Fiche Technique: ​

Tripe: Nicaragua

Sous cape:  Nicaragua

Cape: Nicaragua

Module: Robusto (152 x 23)

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Pepin Garcia commence sa carrière de rouleur à Cuba en 1961, alors qu’il n’a que 11 ans. Il développe ensuite ses compétences dans le monde du cigare et quitte Cuba en 2001, pour s'installer à Miami. Son objectif est clair : créer des cigares au goût cubain grâce à de savants mélanges, parfaitement réalisés.

 

Jose Pepin Garcia et sa famille créent une toute petite fabrique de cigares à Little Havana en 2003. Il ne peut imaginer, à ce moment-là, que son amour et sa passion pour les cigares l'aideront à bâtir l'une des entreprises les plus reconnues de l'industrie du cigare.

 

La demande pour ses productions explosant rapidement, ses entreprises sont devenues synonymes de marques hautement cotées et bien distinguées.

 

« Il s'agit d'une passion pour la vie ! Il ne s'agit pas seulement d'un cigare, c'est un rêve - le rêve de Garcia! »
dit, Jose Pepin Garcia.

 

Le 29 août 2009 marque l'un des moments les plus mémorables de la vie de Garcia. Il s’agit de l'ouverture de My Father Cigars, au Nicaragua, également connu sous le nom de Garcia Family Industrial Park. Un complexe avec un processus de production installé, qui permet au tabac d'être récolté, emballé et expédié.

 

En 2016, la production de la série Don Pepin Garcia Original a été transférée dans la petite boutique de la société à Miami. Ici, seuls 12 des torcedors les mieux notés travaillent sous la supervision personnelle de Don Pepin lui-même.

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Le Don Pepin Garcia est le cigare sur lequel Jose Pepin Garcia a construit son empire. Jusqu’à sa sortie, presque tous les mélangeurs non cubains ont essayé d'imiter les cigares cubains. Garcia est allé de l'avant et a mélangé un cigare corsé qui est fièrement et sans équivoque nicaraguayen.

 

Fort de ce préambule et de ces précautions oratoires qui nous donnent plus qu’envie de le découvrir, ce Toro Gordo est un module avenant, habillé d’une magnifique feuille de cape bien sombre, de type maduro, grasse, lisse et luisante.

 Roulé serré, et pas « collé-serré » comme notre Président aime se trémousser, présentant des courbes légèrement « box-pressed », ce cigare dense au toucher est uniquement vêtu d’une belle bague colorée « aguicheuse ».

 

Allez, ne tardons plus, il s’agit désormais pour nous d’obtenir un aperçu sur l’expression de ce cigare à cru, en stimulant à nouveau notre mémoire olfactive … Mise à l’épreuve, elle nous permet de faire émerger des notes piquantes de cuir, de foin, d’étable, sur une senteur boisée de cèdre… Goûté de façon prolongée, il offre aux plus gourmands d’entre nous de fines touches de pain d’épice, voire de baie de Goji, le tout saupoudré par du chocolat noir richement onctueux.

 

Son style un peu « old school », visuellement plaisant, offre de surcroît à l’allumage une fumée ample et raffinée grâce à un bon tirage.

 Ni piquante, ni cuisante, ni râpeuse, ni acre, cette vitole va-t-elle afficher un caractère audacieux ?

Les premières bouffées, à l’entame de ce premier tiers, proposent des notes boisées appuyées.

 Sa petite touche poivrée prenant gentiment possession du palais, ce cigare à la puissance maintenant bien marquée, quelque peu « brutus », affiche ses ambitions.

 Cette bonne entrée en matière se poursuit et, au détour d’une fumée ample et généreuse, nous rencontrons son côté rustique et torréfié, auquel viennent s’ajouter de vibrants arômes de fruits secs et de noix de muscade. Le chocolat noir, discret, est toujours présent.

 Toutefois, malgré une belle cendrée bien blanche et de bonnes bouffées, témoins du fait qu’il se fume bien mais un peu vite, il s’arrondit au fur et à mesure qu’il se laisse déguster.

 Assez aromatique, sur fond de cuir, sa puissance décroît et ne marque plus trop le palais à l’entame du deuxième tiers.

 Ce dernier, toujours légèrement poivré, laisse s’échapper des volutes qui émanent de son côté boisé et piquant, quelque peu inhibant.

Cette partie du cigare se développe alors avec une certaine élégance, sur des notes tantôt grasses d’agrumes et de fruits à noyau enrobées de chocolat, tantôt onctueuses de caramel et de crème sûre.

 Mais ce qui est sûr, c’est que sa puissance s’estompe lentement au gré de la cendre qui se forme gentiment mais sûrement.

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Le final nous donne, quant à lui, du fil à retorde car nous éprouvons des difficultés à nous « poser » tant sur les arômes que sur les saveurs… En effet, même si le cuir et la mélasse viennent nous titiller de façon éphémère, il est désormais malaisé de déterminer l’une ou l’autre présence « goûtue ».

 Et comme si cela ne suffisait pas, malgré son « coffre », la puissance de cette vitole, non accablante, continue à s’amenuiser et ne marque plus le palais. Cela ne fait que confirmer ce sur quoi nous sommes tous d’accord : ce cigare manque de lignes directrices, de personnalité, de caractère …

Bref, comme on dit chez nous : « il lui manque un truc ! »

 

Malheureusement pour lui, bien que parfaitement attrayant visuellement, ce cigare n’est pas trop surprenant.

Certes, il s’agit d’un bon cigare en soi, d’un beau module au bon tirage, mais il manque de recharge aromatique, n’offre pas de surprise(s) malgré diverses nuances, présente une palette aromatique guère étendue. Se traînant parfois en longueur, au fil d’une combustion régulière, il n’apporte rien de neuf depuis la « mi-parcours ».

Certains parmi nous s’ennuient, et ce depuis déjà un temps certain…

 « Ce n’est pas un cigare qu’on refumera », nous disons-nous… C’est révélateur.

D’ailleurs, nous nous précipitons déjà pour allumer le suivant.

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Les notes de l'équipe....

Mike: 13/20    Sam: 11/20     Seb: 14/20    Damien: 13/20      Ray: 12/20   Romu: 14/20

64/100

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