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Ashton VSG Belicoso 1

Fiche Technique: ​

Tripe: Equateur sun grown

Sous cape:  république dominicaine

Cape: république dominicaine (Château de la Fuente) 

Module: Robusto (133 x 20,6)

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Robert Levin, fils de marchand de cigares de Philadelphie crée la marque Ashton en 1985. Proche de la famille Fuente, cette dernière permet à Mister Levin de consolider son expérience et de devenir une des figures emblématiques du monde du cigare ces dernières années. Voilà, à tout le moins, comment une certaine presse spécialisée nous « vend » la marque. Ce qui est de bonne augure …

Ces cigares ont compté, peu après leur lancement en 1985, parmi les cigares les plus populaires au monde. Les raisons en sont la fiabilité de haute qualité, la saveur équilibrée et un rapport qualité-prix excellent. Les tabacs utilisés proviennent majoritairement de la République dominicaine et ceux de la gamme VSG (pour Virgin Sun Grown) sont composés de tabacs âgés de quatre à cinq ans. Si habituellement les feuilles servant aux capes grandissent sous un voile de coton pour les protéger des UV, celles servant à créer ces cigares ont poussé dans une région plus nuageuse, créant ainsi un filtre aux rayons du soleil.

En voilà un préambule prometteur lorsque l’on s’apprête à déguster cette vitole, qui se positionne comme le petit frère du Torpedo …

Mais quel critique ne fait pas davantage confiance à son palais ? Humblement, nous nous soumettons volontiers au test…

Et nous découvrons d’emblée très belle bague pour ce cigare roulé « serré », bien rempli, dont la construction semble bonne, légèrement « box-pressed », dans une belle cape grasse affichant une couleur colorado (brun moyen), formant un bel obus un peu « old school ».

 

À cru, ce module offre un tirage aguichant, présentant des touches de végétal et de foin, sur fond de bonne étable. Une note chocolatée, une pointe de pain d’épice et de baie de Goji agrémentant le tout ….

 

Après cette mise en bouche goûtue, l’allumage se déroule en douceur et l'embrassement offre des premières bouffées onctueuses, s'étirant sur le café torréfié et le bois précieux brut, avec quelques fines touches exotiques. Le cèdre apparaît graduellement, laissant ensuite la place au poivre.

Ces premières bouffées, « brutus « au départ, permettent aussi à ce cigare de caresser agréablement le palais, soutenu dans son effort par des notes épicées et un subtil apport de fruits secs voire de noix de muscade.

Le tirage facile, aboutissant aisément sur une fumée ample, généreuse, produit une belle cendrée bien blanche et compacte.

Assez équilibré, notre objet de dégustation du jour s’arrondit au fur et à mesure et un arôme animal apparaît peu à peu, en particulier celui du cuir (mais avec parcimonie, sans prendre le dessus sur le reste).

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À l’entame du second tiers, l'évolution reste quelque peu notable sans toutefois être exaltante. Le côté rustique est toujours présent, mais le palais est nettement moins marqué. Oui, ce cigare commence à manquer de caractère….

En effet, le côté légèrement poivré est toujours d’actualité, avec ce côté piquant qui inhibe un peu, cette petite touche boisée, cette saveur chocolatée, mais les arômes n’évoluent malheureusement pas avec brio.

La puissance s’estompe allègrement, n’étant désormais ni envahissante, ni rassasiante. L’un des responsables pourrait se cacher derrière sa puissance moyenne, même si cela est bien camouflé par une fumée très aromatique, bien riche et dense.

 

Lorsque nous amorçons le dernier tiers, force est de constater que le reste du fumage manque nettement de caractère et de nerf, même dans un format (petit frère du Torpedo) connu pour ces capacités à exprimer de la puissance.

Il « manque un truc » qui marque le palais, un « je ne sais quoi d’enivrant », nous éprouvons de plus en plus de difficulté à nous « poser » sur un arôme (même si le côté torréfié est toujours là, en arrière-plan).

Manquant incommensurablement d’une ligne directrice et, in fine, de personnalité, le cigare traîne un peu en longueur, devient ennuyeux et n’apporte plus rien. Décevant, il ménage cruellement ses ardeurs et laisse, sans surprise, une linéarité s’installer.

 

Le fait que l’on veuille immédiatement dégainer un autre cigare est révélateur !

Les notes de l'équipe....

Mike: 13/20    Sam: 11/20     Seb: 14/20    Damien: 13/20      Ray: 12/20   Romu: 14/20

77/100

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Notre fidèle civette:

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